Nouvel impôt: Ségolène Royal contre la taxe carbone
En marge des universités du Parti socialiste à La Rochelle, Ségolène Royal a confirmé samedi qu’elle n’était pas favorable à la « contribution climat-énergie » annoncée par Philippe Martin, ministre de l’Ecologie.
"Toute notre énergie doit être mise dans le déploiement de nos atouts", qui sont "considérables" selon la présidente de la région Poitou-Charente. Et d’énumérer : "L’aéronautique et l’espace, l’agro-alimentaire, les biotechnologies, les industries de santé, la culture, le tourisme…" Pour Ségolène Royal, il faut "encourager l’innovation, pas la freiner".
Après l’annonce jeudi par le ministre de l’Écologie, Philippe Martin, d’une "contribution climat-énergie" – ou taxe carbone -, la question du "ras-le-bol" fiscal s’est invitée dans les débats de l’université d’été. Qu’ils soient ou non déjà présents dans la cité de Charente-Maritime, les responsables socialistes se sont employés à déminer l’annonce faite lors des journées d’été des Ecologistes à Marseille.
Tout en vantant l’action du gouvernement depuis un an, Ségolène Royal a, elle, plaidé à son arrivée à La Rochelle pour "un moratoire pour ne pas augmenter les impôts", et ainsi éviter de plomber le pouvoir d’achat et le début de reprise de la croissance.
"L’écologie ne doit pas être une punition. Avant de mettre des impôts, il faut s’assurer que les consommateurs peuvent vraiment avoir le choix entre les produits propres et ceux qui ne le sont pas", a-t-elle déclaré aux journalistes, peu après avoir ouvert les travaux de l’université d’été du PS.