Nouveau protocole de pêche Maroc-UE: Madrid se réjouit du retour de la flotte espagnole dans les eaux marocaines

Le gouvernement espagnol a exprimé sa « grande satisfaction » pour le retour des pêcheurs espagnols dans les eaux marocaines après une absence de près de trois ans, suite au renouvellement de l’accord entre le Maroc et l’Union européenne.

Lors d’une conférence de presse tenue à l’occasion de la remise vendredi à Algésiras des licences aux bateaux de pêche dans la province de Cadix (sud de l’Espagne), le secrétaire général de la pêche au ministère espagnol de l’Agriculture, de l’Alimentation et de l’Environnement, Andrés Hermida, a fait part de sa " grande satisfaction" pour le retour de la flotte ibérique dans les eaux marocaines.

Hermida a affirmé, à cet égard, que dès la fin des travaux de la réunion de la Commission mixte maroco-européenne et la résolution de certains petits problèmes, le gouvernement a procédé à la remise de 49 licences à la flotte espagnole, alors que l’octroi d’autres licences reste "suspendu à cause certains problèmes administratifs".

Le responsable espagnol a fait observer que l’Andalousie est la région qui compte le "plus grand nombre" de bateaux concernés par l’accord, signé entre le Maroc et l’UE, notant que les navires ayant reçu déjà les licences doivent faire l’objet d’une inspection technique dans le Royaume avant d’entamer leurs activités dans les eaux territoriales marocaines.

Les 49 bateaux espagnols commenceront ainsi dès ce samedi et "de manière progressive" à se rendre à Tanger pour des contrôles techniques, a-t-il indiqué, estimant qu’ils seront "prêts à pêcher à partir de la semaine prochaine dans les eaux territoriales marocaines".

Le nouveau protocole de pêche, d’une durée de quatre ans, et qui s’inscrit dans le cadre de l’accord d’association entre le Maroc et l’UE, prévoit de développer la coopération économique entre les opérateurs marocains et européens dans la filière de pêche au Maroc.

Cet accord est conditionné par le versement d’une contrepartie de 40 millions d’euros par an dont 30 millions provenant du budget de l’Union Européenne et 10 millions d’euros à la charge des armateurs pour le paiement des redevances et des droits de licences.

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