Niger : libération de trois otages, dont une Française

Trois des sept otages, enlevés en septembre 2010 dans le nord du Niger par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ont été libérés jeudi en fin de journée. Il s’agit d’une Française, d’un Togolais et d’un Malgache et ils ont été libérés en territoire nigérien.

Niger : libération de trois otages, dont une Française
Révélée vendredi par une source sécuritaire de la capitale Niamey, l’information a été ensuite confirmée par l’Elysée. Françoise Larribe, Jean-Claude Rakotorilalao et Alex Awando «sont tous en bonne santé», a indiqué l’Elysée dans un communiqué. Nicolas Sarkozy, poursuit le texte, «s’associe à la joie des familles et remercie les autorités nigériennes ainsi que ceux qui ont participé à cette libération, en particulier les sociétés Areva et Vinci-Satom».

Toutefois, aucune précision n’est donnée sur les conditions de leur libération ni sur le sort des quatre autres otages français enlevés le même jour.

La Française libérée était malade

Le 16 septembre 2010, sept personnes, dont un cadre d’Areva et son épouse, tous deux français, ainsi que cinq employés (trois Français, un Togolais et un Malgache) de son sous-traitant Satom, filiale du groupe Vinci, avaient été enlevées à Arlit, un site d’extraction d’uranium au nord du Niger.

Deux semaines plus tard, les ravisseurs islamistes d’Aqmi n’avaient pas hésité à monter une effrayante mise en scène sur une vidéo présentant tous les otages. Et quelques jours plus tard, on apprenait que l’épouse du cadre d’Areva, seule femme retenue, était malade et avait un besoin urgent de soins.

Le 10 janvier, deux jeunes Français ont également été enlevés à Niamey. Ils sont morts au terme d’une course-poursuite entre leurs ravisseurs, l’armée nigérienne et des forces spéciales françaises. Là encore, la piste d’Aqmi avait été évoquée.

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