Nicolas Sarkozy a « rendez-vous avec les Français »

En direct dimanche soir sur huit chaînes de télévision, Nicolas Sarkozy a répondu aux questions des journalistes. Il a refusé de dire s’il était candidat ou non à sa réélection, tout en dévoilant des mesures « choc » anti-chômage, dont des hausses de TVA et de CSG. En fin d’émission, il a dit avoir « un rendez-vous avec les Français », ajoutant qu’il « ne se déroberait pas ».


Nicolas Sarkozy est candidat ! par rtl-fr

Sur sa candidature :
"J’ai un rendez-vous avec les Français, je ne me déroberai pas et franchement, ça approche". "Il y a un calendrier, il y a des obligations, ce n’est pas l’agitation qui me fera changer et vous me demandez mon état d’esprit : très déterminé". "Ce serait peut-être mon intérêt de dire : voilà, j’ai décidé… Mais je suis président de la République du 5e pays au monde".

"Je ne peux pas mettre ce pays en situation d’avoir un président candidat pendant des mois interminables".

"En situation de crise comme celle que nous connaissons, je suis là comme chef de l’Etat pour rendre des comptes aux Français, leur expliquer où nous en sommes, ce qu’il convient de faire, les perspectives qui sont les nôtres, les atouts qui sont les nôtres et aussi les décisions que nous devons prendre". "Je n’ai pas, pour l’instant, annoncé quoi que ce soit ni sur ma candidature, ni sur les meetings".

Son bilan :
"J’ai le sens du ridicule. Ce n’est pas à moi de juger mon propre bilan. C’est aux Français de le juger". "J’accepte les critiques sur le sujet et que l’on me dise aujourd’hui que je n’ai pas fait assez". "J’avais cru comprendre que pendant cinq ans, le thème c’était: on en fait trop".

Les annonces sur la TVA et les impôts :
Augmentation du taux normal de TVA au 1er octobre de 1,6 point, passant de 19,6% à 21,2%, et de 2 points de la CSG sur les revenus financiers, afin de compenser 13 milliards d’euros de baisses de charges patronales.

Exonération totale des charges patronales sur les salaires compris entre 1,6 et 2,1 fois le Smic. Ces allègements de charges, ensuite dégressifs, s’arrêteront à 2,4 fois le Smic.

Création d’une taxe sur les transactions financières de 0,1%, applicable au mois d’août.

Compétitivité :
"Le Premier ministre écrira aux partenaires sociaux dès demain (lundi) matin pour leur demander de négocier ces accords de compétitivité-emploi dans les deux mois qui viennent". Ces accords s’appliqueront "si une majorité de salariés se met d’accord dans une entreprise, pas une branche" pour "décider d’un délai de travail, décider de privilégier l’emploi sur le salaire ou le salaire sur l’emploi".

La crise et les déficits :
"La crise financière s’apaise". "Nous sommes exactement dans notre trajectoire de réduction du déficit". "La question n’est pas de faire un nouveau plan d’économie". Le déficit public ramené en 2011 à "5,4 peut-être 5,3% du PIB"

Industrie et PME :
Création "d’une banque de l’industrie, filiale d’Oséo, "dès février" dotée de "un milliard de fonds propres". "Cette banque prêtera ces fonds pour l’économie réelle et non pas pour l’économie financière".

Logement
"Tout terrain, toute maison, tout immeuble verra ses possibilités de construction augmenter de 30%". Dispositif pour les 3 ans à venir avec application "dès que le Parlement aura voté ce texte".

FN et parrainages
Toujours préjudiciable qu’un courant politique -dont je ne partage pas les convictions- ne soit pas présent". "Mais vous ne voulez quand même pas que je m’occupe d’elle aussi?"

"Est-ce qu’il sain que des courants politiques ne soient pas représentés au Parlement? C’est certainement une question à laquelle il faudra répondre".

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