Nicolas Sarkozy : « Au moment où l’on devient Français, on vit comme un Français »

Nicolas Sarkozy poursuit sa campagne pour la primaire de la droite et des Républicains. L’ancien chef de l’État s’est rendu, lundi 19 septembre, à Franconville, dans le Val-d’Oise, pour un meeting durant lequel il a donné sa vision de l’intégration à la société française.

Celui qui a promis d’être le président de "la communauté nationale" contre la "tyrannie des minorités", s’il était élu a affirmé qu’à partir du moment où l’on devient Français, "on vit comme un Français et nos ancêtres sont les Gaulois". "Nous ne nous contenterons plus d’une intégration qui ne marche plus, nous exigerons l’assimilation", a-t-il lancé en ajoutant que tout nouveau citoyen devrait se dire : "J’aime la France, j’apprends l’histoire de France, je vis comme un Français." Dans son discours, Nicolas Sarkozy a également dénoncé "l’islam extrémiste et politique", dont le but est de "provoquer la République".

"Je veux être le porte-parole de la majorité silencieuse"

Promettant de mener une "guerre impitoyable" au terrorisme islamiste, Nicolas Sarkozy a promis qu’il serait, s’il est élu, "le président de l’action", et a ajouté qu’il n’acceptait pas "les 238 morts", victimes des attentats depuis janvier 2015. "Je n’accepterai pas les comportements moyenâgeux qui veulent qu’un homme se baigne en maillot de bain, quand les femmes sont enfermées" dans des burkinis, a-t-il aussi assuré.

"La situation de la France est grave", a expliqué Nicolas Sarkozy. "C’est un combat extraordinairement difficile. Nous avons à combattre la gauche, qui fera de moi son adversaire habituel, nous avons à combattre l’extrême droite qui fera de moi son adversaire privilégié. Elle a compris que j’étais le plus dangereux", a-t-il également déclaré.

Selon lui, il faut donc "combattre la pensée unique dans ce qu’elle a de plus insupportable (…) Si on dit que l’islam pose un problème d’intégration, comme à l’époque, les catholiques ont posé un problème à la République, on est islamophobe. C’est insupportable. Si on dit qu’on ne peut plus continuer avec l’immigration (…) alors on est traité de raciste. C’est insupportable. Quand on dit qu’on n’est pas de gauche, on se demande si vous avez un cœur qui bat. Si vous avez des questions à me poser, France Télévisions, posez-les !", a-t-il ironisé, en faisant allusion à L’Émission politique, sur France 2, dont il a été le premier invité jeudi. Sous les applaudissements du public, Nicolas Sarkzoy a fini par se présenter comme "le porte-parole de la majorité silencieuse".

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite