Nicolas Hulot: le Maroc donne l’exemple aux pays industriels en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre

Le Maroc donne l’exemple aux pays industriels en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, a affirmé l’envoyé spécial du président de la république française pour la protection de la planète, Nicolas Hulot.

"Les contributions ambitieuses de certains pays comme le Maroc contrastent avec celle d’autres comme les Etats-Unis qui ont proposé de réduire entre 26 et 28 pc des émissions d’ici 2025". En face, d’autres géants ont préféré garder le silence et ne prendre aucun engagement. "C’est le cas notamment de la Chine, qui figure au top 3 des pays les plus émetteurs de gaz à effet de serre", a expliqué M. Hulot dans un entretien publié lundi sur les colonnes de "L’économiste".

Au moment où la communauté internationale redouble d’efforts pour mettre en place un accord global afin de limiter les effets des changements climatiques, plusieurs pays industrialisés, premiers responsables de la situation actuelle, continuent de camper dans leurs positions, limitant leur implication au minimum, a-t-il souligné.

Par ailleurs, M. Hulot a relevé que le Maroc a une contribution insignifiante dans les émissions du gaz à effet de serre. "Il subit déjà les conséquences du changement climatique. Et en dépit de cette situation, il présente une contribution à deux étages, l’un inconditionnel et l’autre conditionnel en fonction des financements qui pourraient lui être attribués".

Cela permettra de stabiliser ses émissions de gaz à effet de serre, pour arriver à 2,7 tonnes de CO2 par an et par habitant, ce qui est en deçà des recommandations du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), a-t-il poursuivi.

Intervenant sur l’accompagnement de Rabat des pays africains dans la préparation de leurs contributions, M. Hulot a noté qu’il s’agit d’une excellente décision du Royaume.

Il faut bien comprendre que les pays africains sont plus dans une situation de victimes et non pas de responsable, a-t-il dit, ajoutant qu’ils ont compris qu’il n’est pas dans leur intérêt de laisser proliférer le phénomène sous prétexte qu’historiquement ils n’y avaient pas contribué.

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