Naufrage en Italie : «Le navire était trop près de la côte»

Naufrage en Italie : «Le navire était trop près de la côte»
Les yeux rouges et sans bagage, ce touriste qui souhaite garder l’anonymat et ne donne que son âge, 70 ans, a confié samedi avoir "compris tout de suite que c’était grave".

"Le premier choc c’était à l’arrière gauche du navire vers 21h45 et peu de temps après il y a eu un deuxième frottement. On était à 1500 mètres de la côte, on était trop près de la côte", a-t-il affirmé, en s’étonnant "qu’il n’y ait pas eu d’avertissement électronique".

Selon ce touriste, "on nous a dit c’était un problème avec le générateur (électrique), et puis plus rien".

«Des gamins criaient»

Le touriste s’est plaint d’une certaine désorganisation au moment de l’abandon du navire. "La critique qu’on peut faire c’est qu’il n’y a pas eu beaucoup d’informations. On a compris de nous-mêmes qu’il fallait descendre alors qu’on était dans nos cabines", a-t-il expliqué.

Une fois sur le pont, l’équipage a eu des difficultés à descendre les chaloupes de sauvetage à la mer. "Ils ont eu du mal à les détacher. Ils l’ont fait avec une hache", a-t-il indiqué, en soulignant qu’"en attendant, les passagers sont restés une heure dans la chaloupe".

"Pendant qu’on descendait, la chaloupe basculait vers la droite puis la gauche, on était à neuf mètres de l’eau, des gamins criaient", a-t-il ajouté, en soulignant que "quand on a touché l’eau, tout le monde a applaudi".

Le passager français a dit "ne pas avoir intention de porter plainte" mais il "veut une indemnisation" car comme les autres occupants, 4200 personnes entre touristes et membres d’équipage, il a "tout laissé sur le navire" et tout perdu, documents d’identité, bagages, argent…

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