Nationalité: « décision actée rapidement »

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Le ministre français de l’Intérieur Brice Hortefeux a assuré, lundi soir, qu’il n’y avait "pas l’épaisseur d’un papier à cigarette" entre lui, les ministres concernés et le président de la République, après la décision de ne pas étendre à la polygamie la déchéance de la nationalité.

Le président de la République Nicolas Sarkozy a confirmé ce matin sa volonté d’appliquer cette mesure aux Français naturalisés meurtriers de policiers et gendarmes, notamment, mais a renoncé à l’étendre aux faits de polygamie.

"J’étais favorable à la déchéance de la nationalité dans un certain nombre de cas, la polygamie avec sa conséquence, la fraude aux prestations sociales, l’excision et la traite des êtres humains", a convenu Hortefeux devant des journalistes, ce soir, en marge de sa visite à la communauté juive de France à l’occasion du nouvel an juif.

Mais, a-t-il ajouté, "il est apparu que des obstacles importants d’ordre juridique et constitutionnel ne rendaient pas cela possible et nous avons donc, immédiatement, unanimement, autour du président de la République, décidé d’aggraver les sanctions lorsqu’il y a fraudes aux prestations sociales liées à la polygamie de fait".

"C’est un signal important, fort, sérieux qui est adressé à ceux qui sont concernés", a-t-il jugé, en indiquant que la décision a été actée rapidement. "Ca a duré 2 minutes trente", a expliqué le ministre, selon qui "il n’y a pas l’épaisseur d’une feuille de papier à cigarette entre Eric Besson, Michèle Alliot-Marie, le premier ministre, moi, autour du président de la République". "Nous avons un même objectif et nous avons trouvé les moyens pour (l’) atteindre", a-t-il assuré.

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