NKM « veut être libre de pouvoir aller » à la primaire UMP

La vice-présidente déléguée de l’UMP Nathalie Kosciusko-Morizet a exprimé dimanche au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro le souhait d’être « libre de pouvoir aller » à la primaire de son parti pour la présidentielle.

Est-ce qu’on peut être vice-présidente de l’UMP et songer à la primaire pour 2017 ? "Pourquoi pas ?", a répondu NKM.

Donc vous y songez ? "Moi je suis complètement investie dans ce que je fais aujourd’hui. Je veux rester libre en 2016, si je trouvais que les idées qui sont les miennes, les convictions que je porte, ne sont pas représentées, je veux être libre de pouvoir y aller. Mais c’est un choix pour 2016, pas pour 2015", a-t-elle ajouté.

Alors qu’on lui demandait si cela remettait en cause son soutien à Nicolas Sarkozy pour cette échéance – la candidature de l’ancien maire de Neuilly-sur-Seine est fortement pressentie mais non annoncée – elle a répondu : "Il est candidat à la primaire ? Non."

"Nicolas Sarkozy est totalement président de l’UMP. L’année 2015, c’est les départementales, les régionales et la refondation du parti pour laquelle on travaille ensemble. Après, en 2016, il y aura d’autres choix, on verra à ce moment-là", a-t-elle précisé.

Invitée à commenter la perception actuelle de l’ancien locataire de l’Elysée, la députée de l’Essonne a jugé que "dans les commentaires sur Nicolas Sarkozy, une des sources du malentendu, c’est qu’un candidat et un président" de l’UMP, "c’est pas la même chose."

"Un jour peut-être, probablement, il sera à nouveau candidat, mais aujourd’hui il est président. Un président cherche à rassembler, il fait un travail de fond, et parfois il est amené à moins cliver qu’il ne voudrait ou que ce à quoi son tempérament le porterait, car un président doit rassembler", a jugé l’ancienne ministre de l’Ecologie.

"La présidence d’un parti politique, c’est aride, c’est sévère", a-t-elle encore jugé.

Alors que l’UMP débat des modalités d’organisation de cette primaire, Mme Kosciusko-Morizet a plaidé pour que les candidatures soient validées avec seulement "une dizaine" de parrainages de parlementaires "de quoi écarter les candidatures qui n’auraient pas de sens, mais que ça reste ouvert."

"Une primaire ouverte, c’est une primaire dans laquelle tous les électeurs qui se reconnaissent dans les valeurs de la droite et du centre doivent pouvoir participer. Il faut aussi que des candidats puissent participer", a-t-elle insisté.

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