NKM agressée: un homme en garde à vue

Un homme a été placé en garde à vue samedi après avoir répondu à la convocation des policiers qui le soupçonnent d’avoir agressé jeudi Nathalie Kosciusko-Morizet, ancienne ministre et candidate de la droite à Paris aux législatives de dimanche, a-t-on appris de source proche du dossier.

Cet homme, né en 1962, avait pris la fuite après l’agression mais il s’est présenté samedi de lui-même, répondant à la convocation des enquêteurs, selon la source.

"Il a été identifié après des témoignages et grâce à l’exploitation de la vidéo-surveillance", a expliqué une source policière.

L’ancienne ministre de l’Ecologie de Nicolas Sarkozy distribuait jeudi des tracts sur un marché parisien lorsqu’un homme d’une cinquantaine d’années les lui a pris pour les lui jeter au visage, la traitant notamment de "bobo (bourgeoise bohème, ndlr) de merde", avait constaté une journaliste de l’AFP.

Elle avait alors chuté et perdu connaissance plusieurs minutes, sous une forte chaleur. Revenue à elle, elle avait été transportée à l’hôpital pour y subir des examens médicaux.

"Je vais mieux. J’ai besoin encore de quelque temps pour récupérer", a déclaré à sa sortie de l’hôpital, vendredi à la mi-journée, celle qui est souvent désignée en France par ses initiales, NKM.

Après cette altercation survenue en présence de journalistes, l’agresseur avait pris la fuite et était parti vers la bouche de métro la plus proche. Photographié, son visage avait été diffusé dans les médias et le parquet de Paris avait ouvert une enquête immédiatement.

Vendredi en fin d’après-midi, plus d’une centaine de personnes s’étaient rassemblées sur les lieux de cette agression largement condamnée dans la classe politique, pour "dénoncer un acte odieux et inacceptable" et manifester "contre la violence en politique".

Electron libre dans sa famille politique et ambitieuse assumée, Nathalie Kosciusko-Morizet, 44 ans, s’est fait remarquer par ses positions iconoclastes et son franc-parler.

Cette blonde au teint diaphane, qui avait échoué en 2014 à ravir la mairie de Paris à la gauche, est en ballottage défavorable dans sa circonscription parisienne face à un candidat de La République en Marche, le parti du président centriste Emmanuel Macron, pour le deuxième tour dimanche des élections législatives.

afp

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