Moncef Belkhayat: « The sky is the limit »

Rien ne peut arrêter l’ascension de Moncef Belkhayat, sauf le ciel ! « The sky is the limit », telle était la réponse de l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports et PDG de H&S Invest Holding à des jeunes étudiants marocains des écoles et universités françaises dans le cadre de la 8ème édition des Journées de la jeunesse marocaine, organisée par l’association AMGE-Caravane.

Après sa sortie du gouvernement en janvier 2012, l’ancien ministre a choisi de revenir aux affaires et de reprendre les rênes de son groupe qu’il a créé en 2004, dirigé alors par son cousin et associé Ali Tazi.

Avec douze entreprises, 800 collaborateurs et pas moins de 2 milliards de dirhams de chiffre d’affaires, selon ses déclarations, H&S est actif dans quatre secteurs, la distribution, la communication, le conseil et l’immobilier. « Une fois que ça roule, c’est bon », a-t-il dit à l’adresse des étudiants en racontant sa saga.

« Qu’est-ce qui peut arrêter votre ascension ? », interroge une étudiante. « The sky is the limit », répond celui qui dit avoir pour modèles le banquier Othman Benjelloun et le ministre et néanmoins homme d’affaires, Moulay Hafid el Alami,

Jouant les modestes, il a toutefois reconnu quelques erreurs et échecs. « On ne réussit pas tout ce qu’on entreprend. C’est la vie. Echouer, ce n’est pas grave ».

Invité à commenter le vaudeville ministériel qu’alimente l’histoire d’amour entre les deux ministres PJD (islamistes), Soumia Benkhaldoun et Habib Choubani, Moncef Belkhayat s’est dit « diamétralement et totalement opposé à la polygamie ».

Reconnaissant la présence de « quelques sensibilités dans la société marocaine » en faveur de cette pratique, l’ancien ministre estime que « pour autant, on ne peut qu’être diamétralement opposé au fait que la première femme accompagne son mari pour demander la main de la seconde épouse », en l’occurrence la ministre Soumia Benkhaldoun. « C’est une régression de 50 ans », s’est écrié Moncef Belkhayat.

Sur l’interdiction du spectacle de Dieudonné à Casablanca, Moncef BelKhayat s’est déclaré pour cette interdiction. "Je ne suis ni pour Charlie ni pour Dieudonné". "La liberté d’expression est importante mais Charlie Hebdo m’a blessé et a blessé les musulmans. Pourquoi laisser Dieudonné venir blesser une partie de nos compatriotes ?".

Le programme de ces journées de l’AMG, qui s’est ouvert hier soir à la Maison du Maroc avec une intervention de l’ambassadeur du Maroc en France et une interview-vérité de l’ancien ministre, comporte des conférences et table-ronde sur les thèmes : "Les IDE au Maroc : la nouvelle formule gagnante", "Retour des compétences au Maroc: aventures et opportunités" et "Rôle et place des jeunes dans la politique marocaine de demain".

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