Militaires renversés à Levallois: le suspect neutralisé

Le Premier ministre français Edouard Philippe a confirmé mercredi l’interpellation du « suspect principal » au volant de la voiture qui a attaqué six militaires à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).
« Un suspect qui était au volant du véhicule incriminé a été appréhendé sur l’autoroute qui relie Paris à Boulogne-sur-Mer », a-t-il déclaré lors des questions d’actualités au gouvernement à l’Assemblée nationale. Il a été blessé par balles lors de son arrestation mouvementée.
Les forces de sécurité traquaient ce véhicule qui a pris la fuite après avoir percuté un groupe de soldats, quatre jours après une tentative d’attaque contre d’autres militaires à la tour Eiffel.
Le gouvernement a rapidement dénoncé un « acte délibéré », et le parquet antiterroriste s’est saisi de l’enquête.

La BRI a intercepté sur l’A16 un véhicule correspondant à la description de celui qui a percuté des militaires de l’opération Sentinelle, mercredi matin, à Levallois-Perret.

Des agents de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) ont intercepté peu après 13 heures un véhicule qui roulait à grande vitesse sur l’autoroute A16, entre Boulogne-sur-Mer et Calais, selon les informations d’Europe 1. La voiture correspond à la description de celle qui a foncé sur six militaires de l’opération Sentinelle, mercredi matin, à Levallois-Perret. Les policiers ont été contraints de faire feu à plusieurs reprises. L’un d’eux a été touché par une balle perdue. Le conducteur du véhicule aurait été touché cinq fois.

Vérifications en cours. L’identité du conducteur n’est pas totalement établie, et les enquêteurs doivent encore vérifier s’il s’agit du conducteur qui a renversé les soldats.

Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête pour "tentatives d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique en lien avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste".

Selon M. Collomb, c’est "la sixième fois" que l’opération Sentinelle, qui mobilise 7.000 soldats en permanence sur le territoire national depuis les attentats de 2015, est prise pour cible.

Samedi soir peu avant minuit à la tour Eiffel à Paris, un homme avait forcé l’entrée du périmètre de la Tour Eiffel, gardé par des soldats de Sentinelle, puis sorti un couteau en criant "Allah Akbar", avant de se rendre sans opposer de résistance.

L’homme, hospitalisé en psychiatrie mais qui était en permission de sortie, a dit pendant sa garde à vue vouloir "commettre un attentat contre un militaire". Il a été réadmis lundi en hospitalisation d’office.

L’état d’urgence, mis en place après les attentats de novembre 2015 a été récemment renouvelé jusqu’au 1er novembre.

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