Mehdi Qotbi à New York en prélude à une « saison marocaine » aux Etats-Unis

Le Président de la Fondation Nationale des Musées, Mehdi Qotbi, a posé, vendredi à New York, les jalons d’un véritable partenariat culturel avec les Musées les plus prestigieux au monde, dont le "Metropolitan Museum of Art" (Met) et le Museum of Modern Art (Moma), en prélude à une "saison marocaine" aux Etats-Unis.

Ce nouveau partenariat en phase avec "l’effervesence culturelle et artistique" que connaît le Maroc sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, se présente sous les "meilleurs auspices", s’est réjoui le Président de la Fondation Nationale des Musées (FNM), dans une déclaration à la MAP, et il veut saisir cette opportunité pour initier une saison "digne du Royaume".

Chez ses interlocuteurs aussi bien au Met qu’au Moma, l’artiste-peintre a "ressenti" ce "grand intérêt" pour la culture marocaine et voulu dessiner les contours de cette coopération qu’il veut "dynamique et aussi fructueuse que celle ayant abouti au succès des expositions sur le Maroc Contemporain et le Maroc Médiéval organisées récemment au Musée du Louvres et à l’Institut du Monde Arabe" à Paris.

Lors de son échange jeudi avec Jay A. Levenson, directeur des programmes internationaux au Moma, M. Qotbi a évoqué la "possibilité" de l’organisation au Maroc d’une exposition sur l’art moderne américain.

Dans sa stratégie d’ouverture, le plus grand Musée d’art contemporain au monde, avec trois millions de visiteurs, plus de 100.000 oeuvres et une association des amis du Musée de quelque 150.000 personnes, travaille, en outre, sur un ouvrage dédié à l’art arabo-musulman destiné au public américain. Pour M. Qotbi, le Maroc, eu égard à son ouverture, sa tolérance et à la richesse de son patrimoine artistique et culturel, peut être d’un "précieux conseil".

Ses entretiens au Met ont été "tout aussi fructueux", puisqu’aussi bien avec la présidente, Emily K. Rafferty, qu’avec l’ensemble des directeurs des départements des arts islamiques, Sheila Canby, africains, Yaelle Biro, Gréco-romains, Carlos Picon et des expositions, Jennifer Russell, le même intérêt a été manifesté, a-t-il dit.

M. Qotbi a évoqué les "possibilités d’échange des oeuvres d’art, notamment celles datant de l’époque romaine — le Maroc disposant d’une des meilleures collections de Bronze au monde –, entre les deux institutions muséales" et de discuter "des perspectives de formation de stagiaires marocains dans les métiers de la restauration et de la conservation".

Les deux parties se sont également déclarées prêtes à envisager "l’organisation d’une exposition sur le Maroc en 2018". Une exposition que Mehdi Qotbi souhaiterait "itinérante" entre le Canada et les Etats-Unis.

"Aujourd’hui, a souligné M. Qotbi, les Américains se rendent de plus en plus compte de l’importance de construire des passerelles entre les cultures", le meilleur moyen, selon lui, "d’atténuer les violences qui naissent du manque de connaissance de l’Autre et de sa culture".

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