Mdeleci : les déclarations de la fille de Kadhafi «inacceptables»

Mdeleci : les déclarations de la fille de Kadhafi «inacceptables»
Les déclarations d’Aïcha Kadhafi, la fille du dirigeant libyen déchu, qui a notamment qualifié vendredi les nouvelles autorités libyennes de traîtres, sont «inacceptables», a déclaré samedi le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Mdeleci.

«J’ai été informé de cette déclaration faite par Mme Aïcha Kadhafi à la chaîne satellitaire Arrai, et je ne peux qu’exprimer ma surprise devant une telle déclaration qui vient d’une dame que l’Algérie a accueillie avec le reste de sa famille pour des raisons humanitaires», a dit le ministre.

«Je tiens à dire que cette sortie (médiatique d’Aïcha Kadhafi) est inacceptable pour nous et que des décisions seront prises pour qu’à l’avenir, des comportements de ce type ne puissent plus se reproduire», a ajouté M. Medelci.

Mdeleci : les déclarations de la fille de Kadhafi «inacceptables»
Aïcha Kadhafi a assuré vendredi soir que son père allait bien et combattait sur le terrain, s’en prenant aux nouvelles autorités qu’elle a qualifiées de traîtres, dans une intervention téléphonique sur la chaîne de télévision Arraï, dont le siège est en Syrie.

Aïcha, ses frères Mohamed et Hannibal, sa mère Safia et de nombreux membres de la famille, surtout des enfants, ont été autorisés fin août à entrer en Algérie pour des «raisons strictement humanitaires», selon Alger.

La fille de Kadhafi ne tient pas compte «des devoirs qui sont les siens vis-à-vis du pays qui l’a accueillie», a ajouté le ministre algérien depuis New York où il se trouve dans le cadre de la 66e Assemblée générale de l’ONU.

M. Medelci a précisé qu’une démarche auprès du Conseil de sécurité de l’ONU allait être entamée dès samedi pour «notifier au Conseil de sécurité la position du gouvernement algérien sur cette déclaration malheureuse faite par Aïcha Kadhafi».

L’Algérie a reconnu de facto les nouveaux dirigeants libyens en exprimant jeudi sa volonté de travailler «étroitement» avec le Conseil national de transition (CNT) et de faire en sorte que la coopération redevienne «normale».

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