Mauritanie : l’opposition menace de boycotter l’élection présidentielle

L’opposition mauritanienne s’est fermement opposée à la date fixée, ce week-end, par décret présidentielle, pour la prochaine élection du président de la République. Elle estime que cette décision, prise unilatéralement par le pouvoir, ne la « concerne » pas.

La réaction de l’opposition est vive, après la publication d’un décret présidentiel qui entérine la date du 21 juin comme jour de la prochaine élection du chef de l’Etat. Ce mardi, le chef du parti islamiste du Rassemblement national pour la réforme et le développement, plus connu sous le nom de Tawassoul, Mohamed Jamil Mansour, a menacé de boycotter ce scrutin.

« Impossible de maintenir l’élection présidentielle à la date du 21 juin »

« Il est impossible de maintenir l’élection présidentielle (en Mauritanie) à la date du 21 juin, si nous voulons organiser une élection consensuelle, selon les garanties de transparence demandées par l’opposition » a-t-il déclaré sur la radio RFI. L’opposition réclame ainsi la formation d’un gouvernement consensuel, la neutralité de l’Etat et la mise en place d’une nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI) autonome.

Ce parti des Frères musulmans constitue la deuxième force politique du pays depuis sa participation aux dernières élections législatives et municipales de novembre et décembre dernier. Tawassoul avait alors fait éclater l’unité de la Coordination de l’opposition démocratique (COD), coalition politique d’opposition qui avait boycotté le scrutin.
Le FNDU a affirmé son « rejet total de l’agenda unilatéral annoncé par le pouvoir »

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