M. Anouzla, directeur de la version arabophone du site d’informations Lakome, avait été interpellé mardi à Rabat "à la suite de la diffusion" par ce site d’une vidéo d’Aqmi incitant "à commettre des actes terroristes" dans le royaume, selon le procureur général du roi.
Vendredi, les avocats d’Ali Anouzla ont pu s’entretenir pour la première fois avec leur client, qui pourrait être poursuivi dans le cadre de la loi antiterroriste votée après une vague d’attentats en 2003 à Casablanca.
Les autorités marocaines et les principaux partis du royaume accusent M. Anouzla et Lakome d’avoir offert une tribune à Aqmi, alors que des ONG, dont RSF, Amnesty International et HRW, ont dénoncé l’arrestation du journaliste.