La pharmacienne, 46 ans, a commis son forfait dimanche dernier mais la fille n’a succombé à ses blessures graves (multiples fractures, hémorragie interne et autres blessures à la tête) que le lendemain lundi dans une clinique de la ville où elle avait été admise au service des soins intensifs et de réanimation, selon la même source.
Dans ses aveux à la police, elle a expliqué aux enquêteurs que croulant depuis six mois sous les dettes (300.000 dirhams au profit d’une banque et autant auprès des sociétés de médicaments) est devenue dépressive et cherchait à commettre un crime pour être emprisonnée, selon la même source.
Alors que deux autres de ses enfants dormaient encore dimanche matin, elle réveilla sa fille aux alentours de 11 heures sous prétexte de jouer avec elle et lui a liée les mains et les pieds, bandé les yeux avant de la conduire jusqu’au balcon d’où elle la poussa dans le vide. Une fois son forfait commis, elle se mit à crier jusqu’à l’arrivée des secours et de la police.
L’auteure de l’infanticide a été déférée mardi à la justice pour homicide avec préméditation.