Maroc: un second spéléologue espagnol meurt coincé dans l’Atlas

Un second spéléologue espagnol est mort dimanche au Maroc pris au piège dans un ravin de l’Atlas, a annoncé le ministère espagnol de l’Intérieur dans un message sur son compte Twitter.

"J’adresse mes condoléances à la famille et aux camarades de José Antonio Martinez, inspecteur en chef de la police mort au Maroc", a indiqué le ministère en publiant un message signé du ministre Jorge Fernandez Diaz.

Les jambes du policier âgé de 41 ans étaient fracturées et il s’était heurté la tête selon le témoignage de son épouse à la télévision publique espagnole. Seul l’un des trois spéléologues bloqués depuis lundi a donc survécu après la localisation samedi des trois hommes au fond d’un ravin très difficile d’accès, non loin de la localité de Tarmest.

Juan Bolivar, 27 ans, aurait même déjà été extirpé du ravin, selon des sources du ministère de l’Intérieur citées par la télévision publique, qui précise qu’il doit être hospitalisé à Ouarzazate au Maroc. Dimanche matin les autorités espagnoles avaient confirmé la mort de Gustavo Vinues, un avocat de 41 ans père de deux enfants, spéléologue chevronné.

"Il avait pris part à des opérations de secours" et était "expérimenté", a déclaré son cousin Victor Rengel à la télévision. Selon cette chaîne, qui a assuré avoir pu s’entretenir avec des secouristes marocains, l’un des trois hommes a glissé sur une plaque de glace et a entraîné les deux autres dans sa chute.

Une équipe de policiers espagnols a en principe pu parvenir sur place dimanche pour prêter main forte aux secouristes marocains. Très escarpé, le Haut-Atlas, dont les sommets flirtent avec les 4.000 mètres, est bien connu des randonneurs, et le Maroc est une destination prisée des Espagnols, en particulier durant la période des vacances de Pâques.

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