Maroc: un nouveau corps sécuritaire pour faire face au « terrorisme »

Le Maroc a inauguré vendredi une nouvelle structure destinée à faire face notamment aux risques terroristes, baptisée « Bureau central des investigations judiciaires » (BCIJ), selon l’agence MAP.

Cette institution basée à Salé, ville jumelle de Rabat, entend "renforcer les efforts" du Maroc pour faire face à notamment à "toutes les formes d’extrémisme, de trafic d’armes et de stupéfiants", a déclaré le ministre de l’Intérieur Mohamed Hassad, cité par MAP.

Elle intervient "dans une conjoncture marquée par la recrudescence des actes terroristes à travers le monde", a ajouté le patron de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), Abdellatif Hammouchi, cité par la même source.

Cette annonce intervient deux jours après l’attaque revendiquée par le groupe jihadiste État islamique (EI) à Tunis, qui a coûté la vie à 21 personnes dont 20 touristes étrangers. Le Maroc, à travers son chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, a qualifié cet attentat de "drame incommensurable" qui va avoir un impact sur "l’ensemble de la région".

La BCIJ, qui relève de la DGST, traitera les crimes les plus graves, notamment le "banditisme, trafic de stupéfiants, trafic d’armes et d’explosifs, terrorisme, atteinte à la sûreté de l’Etat et falsification de la monnaie", selon MAP.

Les autorités de Rabat ne masquent pas leur inquiétude face au recrutement, selon elles, de plus de 2.000 Marocains, en comptant les binationaux, par des groupes jihadistes et notamment l’EI.

Le Maroc, qui dit craindre qu’ils profitent de cette expérience pour perpétrer des attentats à leur retour, a lancé en octobre 2014 un nouveau dispositif de sécurité baptisé "Hadar" pour lutter contre ce type de menace.

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