S’établissant à 802,6 milliards de dirhams, à prix courants, cette évolution du PIB est liée au redressement du secteur agricole, participant à hauteur de 0,9 point à cette croissance, qui a enregistré une hausse de la valeur ajoutée de 5,6 % après une baisse de 1,9 % en 2010.
Les activités non agricoles ont, pour leur part, connu une progression de 5,2 % en 2011, contre 4,2 % une année auparavant portant leur contribution à la croissance, en un an, de 3 points à 3,7 points de pourcentage.
Par secteur, la valeur ajoutée du secteur primaire, qui représente 18 % de la valeur ajoutée nationale, a avancé de 5,1 % après un recul de 2,3 % en 2010. Cette évolution reflète essentiellement les bonnes performances au niveau des productions végétales et, dans une moindre mesure, de l’élevage, la production halieutique ayant pour sa part quasiment stagné.
Le secteur secondaire, participant à hauteur de 26 % dans l’activité nationale, a connu une hausse de la valeur ajoutée de 4 % contre 6,5 % en 2010. Cette décélération s’explique principalement par le ralentissement des activités industrielles, extractives et énergétiques. L’activité dans le secteur du bâtiment et travaux publics s’étant en revanche accélérée.
Les activités tertiaires ont, par ailleurs, progressé de 6 pc en 2011 contre 3,3 % un an auparavant, portant leur participation dans la valeur ajoutée globale à 56 %. Cette évolution s’explique essentiellement par le dynamisme des activités de commerce et des télécommunications qui ont plus que compensé la baisse de la valeur ajoutée de la branche tourisme.