Maroc : marche à Casablanca pour réclamer des réformes politiques et sociales

Une marche a été organisée, dimanche à Casablanca, à l’appel du mouvement du 20 février appuyé par des organisations de la société civile, pour réclamer des réformes politiques, sociales et économiques, a-t-on constaté sur place.

Maroc : marche à Casablanca pour réclamer des réformes politiques et sociales
Les participants à cette marche, des acteurs de la société civile et des militants politiques et des droits de l’homme, ont appelé à des changements dans tous les domaines et exprimé des revendications pour plus de démocratie et de justice sociale.

Partie de la place de la Victoire à Derb Omar, cette manifestation, qui s’est déroulée sans le moindre incident, a ensuite emprunté les boulevards Driss Lahrizi et Hassan II pour arriver à la place " Nevada " près de la Wilaya.

Les manifestants ont arboré des banderoles et pancartes réclamant "la lutte contre la corruption, l’opportunisme, la prévarication, le refus du cumul de la richesse et du pouvoir, l’indépendance de la justice, le respect des droits de l’Homme", ainsi qu’une "constitution démocratique reflétant la volonté du peuple", une loi suprême devant consacrer l’Etat des institutions et garantissant la séparation véritable et équilibrée des pouvoirs.

Lors de cette marche, ils ont également scandé des slogans pour garantir "les conditions de pleine citoyenneté, l’égalité des droits et des devoirs pour une vie digne". Ils ont aussi réclamé, dans leurs doléances, un Maroc nouveau, la fin de l’impunité, des médias publics démocratiques et un habitat décent.

"Le peuple demande le changement », "non à la corruption, au clientélisme et au favoritisme", "dignité, liberté et justice sociale », ont notamment scandé les manifestants.

Plusieurs manifestations ont eu lieu dans plusiuers villes dont Rabat, Marrakech, Tanger.

Dans un discours prononcé le 9 mars, le roi Mohammed VI a annoncé d’importants changements politiques visant notamment à renforcer l’indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs, et mis en place, le lendemain, une commission pour la réforme de la Constitution.

Le 14 avril, le roi a libéré de nombreux détenus politiques.

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