Maroc: les jihadistes arrêtés projetaient des assauts contre des banques et des multinationales en France et au Maroc
L’enquête dans l’affaire du ressortissant français et son acolyte franco-marocain, arrêtés le 27 courant, alors qu’ils s’affairaient pour rallier les rangs de l’entité terroriste dite « l’Etat islamique » dans la zone syro-irakienne, « a permis de dégager qu’ils instrumentalisaient leur activisme propagandiste sur le net et mis en évidence les desseins malveillants des mis en cause qui projetaient des assauts contre des banques et des multinationales en France et au Maroc », indique jeudi un communiqué du ministère marocain de l’Intérieur.
L’enquête a permis, également, de mettre en évidence les" desseins malveillants des mis en cause qui projetaient des assauts contre des agences bancaires et des multinationales en France et au Maroc, en vertu d’une fatwa émise par l’un des opérationnels d’"Al Qaida" au Yémen, et ce, dans le but de financer leurs équipées "jihadi" de concert avec des "jihadistes" évoluant dans la zone syro-irakienne", ajoute le communiqué.
Dans ce cadre, le franco-marocain (A.A.) a contracté auprès d’agences bancaires au Royaume et en France, dont le "Crédit Lyonnais", plusieurs emprunts sur fond de pièces justificatives contrefaites, en vertu du principe d’"al istihlal", poursuit la même source.
Concernant l’Algérien (A.B.), neutralisé à la même date à Fès, pour avoir projeté de rejoindre son épouse marocaine et ses beaux-parents" dans la zone syro-irakienne, l’enquête a établi qu’il coordonnait son départ avec des combattants de "l’Etat islamique", lesquels le dotaient de séquences vidéo de soldats syriens et d’otages décapités.
De même, les trois peronnes ont été trouvés en possession d’une multitude de supports informatiques renfermant une documentation abondante puisée danss internet, ainsi que des enregistrements audio-visuels incitant au "jihad", apostasiant la société et légitimant l’appropriation des biens de l’Etat et des citoyens, en vertu du principe d’"al istihlal", note la même source.
Ces trois djihadistes été interpelés à Kenitra et Fès, par la brigade nationale de la police judiciaire, sur la base de renseignements fiables fournis par la Direction Générale de la Surveillance du Territoire, rappelle le communiqué.
Ils serony présentés devant la justice au terme de l’enquête diligentée sous la supervision du parquet général compétent.