Maroc: le Projet de loi de Finances 2015 adopté par la Chambre des Représentants

Le Projet de loi de Finances 2015 a été adopté, dimanche, par la Chambre des Représentants, à la majorité des voix (174 pour et 87 contre).

Les hypothèses du PLF 2015 sont un taux de croissance de 4,4 %, un déficit budgétaire de 4,3 % du PIB, un cours moyen du pétrole de 103 dollars le baril avec un cours moyen du gaz butane de 804 dollars par tonne et un taux de change de 8,6 dirhams/dollar.

Le projet vise notamment l’amélioration de la compétitivité de l’économie nationale, la promotion de l’investissement privé, le soutien à l’entreprise, l’accélération des grandes réformes structurelles, la mise en œuvre de la régionalisation, la réduction des disparités sociales et spatiales, ainsi que la promotion de l’emploi.

Le renforcement du positionnement du Maroc en tant que locomotive dans les relations Sud-Sud, aussi bien avec les pays de l’Afrique subsaharienne qu’avec les pays arabes, l’activation et une meilleure exploitation des accords de libre-échange liant le Royaume à ses partenaires économiques, ainsi que la diversification des partenariats et le renforcement de l’ouverture sur les puissances économiques émergentes, figurent également parmi les priorités du PLF 2015.

Concernant le dossier des caisses de retraite, le PLF 2015 prévoit l’accélération de la réforme des régimes de retraite, à travers une approche visant la sauvegarde de leur équilibre financier et leur pérennité, ainsi que la préservation des acquis des fonctionnaires.

La réforme fiscale n’est pas en reste, puisque le PLF propose de poursuivre la mise en œuvre de la réforme, à travers la réforme de la TVA, le renforcement de l’équité fiscale et la simplification des procédures. Le projet prévoit également de poursuivre la réforme de la compensation, pour préserver les équilibres financiers et réaliser des économies, afin de les injecter dans l’investissement productif et les services sociaux.

S’agissant du volet social, une enveloppe d’environ 130 MMDH sera accordée aux secteurs sociaux, soit près de 52 % des crédits du budget général, outre la création de 22.510 postes budgétaires en 2015, alors qu’un budget de plus de 4 MMDH sera réservé aux mesures d’appui à la cohésion sociale.

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