Les relations entre Rabat et Paris sont pourtant fraîches depuis le mois de février dernier. La coopération judiciaire a été suspendue par le Maroc après l’irruption de sept policiers français à la résidence de l’ambassadeur marocain pour remettre une convocation au patron de la DGST, Abdellatif Hammouchi, pour de supposées « actes de tortures ».
Cette forte présence française n’est pas fortuite. Car malgré les tensions qui les traversent actuellement, les relations entre les deux pays sont denses, stratégiques et ancrées dans l’histoire. « Il faut que cette brouille finisse mais pas à n’importe quel prix », estime un analyste marocain pour qui la France a « commis des fautes et des maladresses à l’égard d’un allié historique et stratégique".
"Les retrouvailles doivent être à la hauteur de notre amitié et de nos relations pour le bien des deux peuples», a-t-il ajouté.