Maroc: lancement d’un projet inédit d’école d’ingénieurs euro-méditerranéenne

Un projet inédit d’école d’ingénieurs destinée à des étudiants des deux rives de la Méditerranée a été lancé lundi à Fès, au Maroc, avec la participation au départ de six pays européens et du Maghreb.

Fruit d’un partenariat franco-marocain, cet institut accueillera ses 200 premiers étudiants en septembre 2015, au sein de la toute nouvelle Université euro-méditerranéenne de Fès (UEMF).

Dans un premier temps, il comptera six pays participants (Maroc, Tunisie, Espagne, Portugal, Italie et France) mais "ce n’est qu’un point de départ. Demain vous aurez des étudiants européens, maghrébins mais aussi africains", a affirmé le ministre de l’Enseignement supérieur, Lahcen Daoudi, évoquant le rôle du Maroc comme "plate-forme" continentale.

L’école, qui prévoit d’accueillir à terme 3.000 étudiants, dispensera des formations sur cinq ans –dont au moins une année et demie hors du Maroc– dans trois filières: "mécanique et énergétique", "génie électrique" et "système d’information et de communication".

Ce projet, qui a donné lieu lundi à la signature d’une convention entre le groupe français Insa (Institut national des sciences appliquées, public) et l’UEMF, donnera naissance au "premier établissement dont les diplômes seront reconnus par l’Etat marocain, l’Etat français et le réseau européen des écoles d’ingénieurs", selon ses concepteurs.

L’enseignement se fera en plusieurs langues (arabe, français, anglais, espagnol…).

La secrétaire d’Etat française à l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, a loué un "projet fondateur". Soutenu par "les 43 pays de l’Union pour la Méditerranée" (UPM), "il représente un enjeu universitaire et économique mais aussi culturel et politique", en favorisant les échanges entres les deux rives de la Méditerranée, a-t-elle plaidé.

Les enseignants-chercheurs viendront eux-mêmes de divers horizons, qu’il s’agisse du Maroc, de la France ou du consortium d’universités partenaires, parmi lesquelles des établissements espagnols (Barcelone, Madrid, Séville), portugais et italiens (Milan, Turin).

En terme de débouchés, les secteurs économiques privilégiés seront, d’après l’UEMF, l’aéronautique, les énergies, les technologies de l’information ainsi que la mécanique et l’automobile.

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