Maroc: démantèlement d’une cellule qui voulait « brûler vif » un citoyen

Quatre membres d’une "cellule terroriste" qui voulaient brûler vive une personne qu’ils accusent d’apostasie ont été arrêtés mardi dans la ville de Laâyoune (Sahara occidental), selon un communiqué du ministère marocain de l’Intérieur.

Ils avaient l’intention de "perpétrer des crimes terroristes dangereux" au Maroc et avaient "émis une fatwa" autorisant de "brûler vif" une de leurs connaissances qu’ils accusent d’"apostasie", d’après ce communiqué ministériel, relayé par l’agence MAP.

L’enquête, menée par le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), a révélé "l’adhésion totale" de la cellule démantelée avec "l’agenda" du groupe État islamique (EI).

Le chef de cette cellule a une "grande expérience" en matière de fabrication d’explosifs et voulait s’en servir "dans l’exécution de projets terroristes contre des cibles sensibles" dans le royaume, d’après la même source.

Lundi, les autorités marocaines ont arrêté à Fès (centre) et Tanger (nord) deux anciens détenus dans des "affaires de terrorisme" membres d’un réseau responsable du braquage d’une agence de transfert de fonds à Meknès (centre). Ils planifiaient des "opérations criminelles extrêmement dangereuses", selon un communiqué du ministère de l’Intérieur.

Le Maroc, qui compte quelque 1.500 ressortissants dans les rangs d’organisations jihadistes comme l’EI, a complété l’an dernier sa législation pour mieux lutter contre ce phénomène.

Les autorités, qui ne masquent pas leur inquiétude, ont par ailleurs lancé en 2014 un nouveau dispositif de sécurité nommé "vigilance" et annoncé de multiples démantèlements de "cellules terroristes" au cours des derniers mois.

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