Maroc – Procès Geidim Izik : le verdict est « juste et équitable » (observateurs)

Maroc - Procès Geidim Izik : le verdict est
Le verdict prononcé dans la nuit de samedi à dimanche à l’encontre des prévenus poursuivis pour leur implication dans les événements liés au démantèlement du camp Geidim Izik est "juste et équitable", ont estimé des observateurs nationaux et internationaux ayant suivi le procès.

Mme Rouaida Marwi, directrice exécutive du centre international de développement, de formation et de règlement de différends, a indiqué que les jugements cadraient avec la culpabilité avérée des accusés sur la base des preuves établies par le parquet général.

Le procès n’était pas exceptionnel mais légal dans une affaire où les victimes sont des membres des forces de l’ordre, a-t-elle indiqué.

Selon elle, ce procès répond aux conditions de probité, de transparence et de respect des droits de l’Homme, en atteste la présence d’observateurs internationaux dont le travail n’a fait l’objet d’aucune pression, outre une couverture médiatique nationale et internationale et le respect des droits des accusés qui ont bénéficié d’une grande marge de liberté d’expression et du temps nécessaire pour répondre aux chefs d’accusation.

Pour sa part, Mohamed Latib, avocat au barreau de Rabat, a affirmé que le verdict prononcé était équitable et juste, estimant que le Tribunal militaire s’est montré à la hauteur des attentes du peuple marocain.

"On s’attendait à la peine capitale à l’encontre des accusés, vu la gravité des accusations portées contre eux", a-t-il estimé, ajoutant que la justice militaire a réuni toutes les conditions d’un procès équitable.

Pour Charles Saint Prot, observateur français, ce procès s’est déroulé dans des conditions de transparence et d’une manière équitable, le qualifiant d’"exemplaire".

Il a également indiqué que les peines ont été étalées selon les responsabilités des accusés, rappelant que le procès a été destiné à juger des actes criminels odieux et barbares quasiment terroristes.

M. Saint Prot a souligné la nécessité d’éviter de tomber dans le piège de politiser ce procès, estimant que les jugements vont satisfaire les parents des victimes de ces événements.

Neuf prévenus saharaouis reconnus "coupables" de meurtres avec prémiditation contre des membres de forces de l’ordre lors du démantèlement en 2010 du camp Gdeim Izik de Laayoune ont été condamnés à la perpétuité, dans la nuit de samedi à dimanche.

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