Maroc: Les medersas de Fès restaurées répondent aux exigences des temps modernes (Ahmed Toufiq)

Les medersas de l’ancienne médina de Fès, dont la restauration a été achevée dernièrement, répondent désormais aux exigences des temps modernes et aux besoins de formation dans les sciences de la charia, a souligné mardi le ministre des Habous et des Affaires islamiques, M. Ahmed Toufiq.

Les six medersas, que le Souverain en avait ordonné la restauration et l’ouverture à des fins d’hébergement et d’enseignement au profit des étudiants de l’Université Al Quaraouyine, sont devenues, après leur restructuration, des hauts lieux d’éducation qui répondent aux exigences des temps modernes et aux besoins de formation dans les sciences de la charia et les sciences humaines, a précisé M. Toufiq dans une déclaration à la MAP.

Les medersas restaurées sont ouvertes à l’ensemble des étudiants du cycle terminal de l’université Al Quaraouyine, ainsi qu’aux étudiants du nouveau cycle de la Haute Alimya, a ajouté le ministre, notant que les titulaires du baccalauréat se prévalant de la mémorisation intégrale du Saint Coran peuvent accéder à ce cycle après concours.

Ces étudiants se consacreront à l’acquisition du savoir selon un cursus d’études densifié et rigoureux durant cinq ans, a poursuivi M. Toufiq, faisant savoir que ces étudiants suivront des formations dans les matières de la charia selon les méthodes traditionnelles, mais aussi dans les langues vivantes et anciennes, ce qui leur permettra de maîtriser la connaissance de l’histoire des autres religions et de leurs prescriptions.

Et d’ajouter que ces Medersas étaient destinées, selon la volonté initiale du constituant du Waqf, à héberger les étudiants et à leur enseigner les matières complémentaires, précisant que ces monuments historiques révèlent au monde la richesse de l’architecture et de la civilisation marocaines.

Une de ces Médersas, celle de Sahrij, a été réservée à l’enseignement de la filière de la calligraphie marocaine, a rappelé M. Toufiq, soulignant la haute sollicitude dont SM le Roi entoure cet art, à travers notamment la création de la filière de la calligraphie à l’Académie des Arts traditionnels relevant de la Fondation de la Mosquée Hassan II de Casablanca, et l’institution d’une série de prix et de récompenses de mérite et d’encouragement des méritants praticiens de cet art.

Et de conclure que les lauréats de ces médersas participeront, sans nul doute, à l’immunisation de la société marocaine contre toutes les menaces qui la guettent, en particulier les fléaux de l’extrémisme et de l’ignorance.

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