Maroc/Législatives : L’USFP appelle les forces de la Gauche à resserrer les rangs

L’Union socialiste des forces populaires (USFP) a appelé les forces de la gauche à resserrer leurs rangs et à se regrouper en vue d’obtenir des résultats à même de leur permettre d’être un acteur agissant dans les politiques publiques et de proposer des alternatives, des changements, des réformes, de lutter contre la prévarication.

Dans un "Appel de la fidélité à l’avenir", dont copie est parvenue mardi à la MAP, le parti de la Rose relève que "la balkanisation des forces de gauche a pratiquement conduit à la prédominance électorale de la droite, toutes tendances confondues", se félicitant des messages et des communiqués émanant de personnalités, intellectuels et cadres de divers horizons qui ont tous exprimé leur détermination à soutenir les partis de la gauche et à leur tête l’USFP.

Le parti a, d’autre part, dénoncé "les aspects négatifs et indignes qui ont marqué de nombreuses campagnes électorales, notamment le recours à l’argent et à la religion par les marchands des élections et ceux de la religion", ce qui "porte profondément atteinte aux aspirations du peuple marocain à une vie digne au sein d’une société démocratique et moderniste".

La solution démocratique à l’ensemble de ces situations et dangers, estime l’USFP, "ne consiste pas en la propagation d’une thèse de pôles fallacieuse qui n’est que chimère ne reposant sur aucune analyse concrète et scientifique, mais de faire accroire qu’il y a une troisième voie donnant, en pratique, une crédibilité à une soi-disant existence de deux voies hors du projet démocratique et moderniste qui lutte contre la droite, toutes tendances confondues".

Il a, à ce propos, estimé que le fait de propager pareille thèse est "une exégèse ratée" de nature à innocenter le parti qui a assumé la responsabilité principale dans la gestion de la chose publique, de même qu’il "participe, de manière pratique, à la balkanisation des forces démocratiques au lieu de les réunir".

Par ailleurs, le parti a relevé que "la transition démocratique que la nouvelle Constitution aurait pu rendre possible a été avortée après que la première place a été accordée au grès d’élections anticipées à un parti qui s’est toujours inscrit, et ce depuis sa création, en porte-à-faux avec les revendications démocratiques modernistes. C’est en plus ce qu’il a traduit dans toutes ses politiques de droite qu’il a entérinées au sein du gouvernement et du Parlement et à différents volets, politique, économique, social, culturel et des droits de l’Homme".

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite