Maroc : La place naturelle d’un violeur est la prison (Bassima Hakkaoui)

Maroc : La place naturelle d
La place naturelle d’un violeur est la prison car le viol est un acte condamnable à tous les niveaux, a estimé la ministre de la solidarité, de la femme, de la famille et du développement social, Mme Bassima Hakkaoui.

En réponse à une question à la chambre des représentants sur  »l’aggravation des cas de viol" Mme Hakkaoui a expliqué que l’article 20 du code de la famille, qui fixe l’âge minimum légal du mariage à 18 ans, donne pouvoir au juge d’autoriser le mariage des mineurs lorsque plusieurs conditions de santé et sociales sont réunies et l’autorisation des parents accordée.

Il est possible, aujourd’hui, s’il est prouvé que cet article pose problème dans le cadre de la mise en oeuvre des dispositions du code, de réviser cette loi et de la réformer, a ajouté la ministre.

Insistant sur la nécessité d’aggraver la peine du violeur parce qu’il porte atteinte à l’intégrité du corps de la femme, à plus forte raison quand il s’agit d’une mineure, Mme Hakkaoui a estimé que si le nombre de cas de viols augmente dans une société, il faut aggraver la peine.

Elle a précisé que le gouvernement a entamé des consultations à ce sujet, évoquant la création de centres de vigilance et de dénonciation.

Par ailleurs, la ministre a cité à titre d’exemples les lois sur le mariage en Suisse (17 ans), en Ecosse (16 ans), en Espagne, en Angleterre (18 ans, une jeune fille pouvant se marier à l’âge de 16 ans si ses parents accordent leur autorisation), aux Etats-Unis (16 à 18 ans), notant que pour ce qui est des femmes enceintes, aucune condition d’âge n’est exigée.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite