"J’ai décidé de quitter tout poste de responsabilité au sein de la direction du parti après plus de 60 ans de militantisme", a déclaré devant les congressistes M. Radi, les larmes aux yeux.
En adressant ses "chaleureux remerciements" à toute la famille itihadie, dont il se prévaut qu’elle était "toujours à ses cô tés", il a appelé les militants de l’USFP à préserver l’unité du parti et veiller à résoudre les différends internes par le dialogue et l’approche participative.
En ouvrant les travaux du congrès au cours de la journée, Abdelwahed Radi a évité d’évoquer l’état des lieux organisationnel du parti de la Rose et a tenu à affirmer que le parti a accompagné les changements intervenus au Maroc en "toute sagesse et responsabilité".
Selon lui, le 9ème congrès national, placé sous le signe "ensemble pour la construction du Maroc de la démocratie et de la modernité", est censé être l’occasion pour "trouver des réponses aux questions posées pour l’USFP".
Plus que 1.700 congressistes prennent part à cette rencontre, la première du genre depuis la décision du parti de se positionner dans l’opposition. Ils devront élire un nouveau premier secrétaire, ainsi que les membres du comité administratif.
Quatre candidats, El Habib El Malki, Fathallah Oualalou, Ahmed Zaidi et Driss Lachgar, briguent le poste de premier secrétaire, après le retrait de la candidature de Mohamed Talbi.