Elle était interrogée au lendemain de l’attaque meurtrière menée samedi dans un centre commercial de Nairobi par un commando d’islamistes somaliens shebab. "Le fondamentalisme islamique, et notamment d’al-Qaida, est aidé de manière absolument directe par un certain nombre de capitales européennes dont hélas la France, comme cela a été le cas hier en Libye et comme c’est le cas directement par la fourniture d’une aide, de conseils et même d’armes en Syrie", a affirmé la responsable du parti d’extrême droite.
"Il s’agit d’une faute morale, politique, historique de la part de nos dirigeants, a-t-elle ajouté. Les gouvernants français ont fait de notre pays la catin d’émirs bedonnants, la catin du Qatar et de l’Arabie saoudite", a poursuivi Marine Le Pen, reprenant une expression qu’elle avait déjà employée lors de l’université d’été du FN à Marseille. Interrogée sur le fait de savoir si c’était la "meilleure solution" que Bachar el-Assad reste au pouvoir, elle a répondu "c’est la moins pire" entre "des fondamentalismes islamiques et un pouvoir certes autoritaire (…) mais laïque qui était capable de préserver les minorités ethniques et les minorités religieuses (…)".