Marine Le Pen: « Je n’entends pas me soumettre à ce chantage »

Marine Le Pen, la présidente du parti d’extrême droite Front National (FN), a dénoncé jeudi « l’exclusion » de sa formation de la marche républicaine prévue dimanche en hommage aux victimes de la tuerie qui a touché l’hebdomadaire Charlie Hebdo. Elle y voit une « manœuvre politicienne minable », rapportent plusieurs titres français.

Le président de la République François Hollande a reçu jeudi des responsables de toutes les fractions représentées à l’Assemblée nationale, à l’exception du FN, afin d’évoquer la marche de dimanche.

La présidente de la formation nationaliste estime que l’union nationale "n’est pas un chantage où on peut venir à condition de la fermer". "Je n’entends pas me soumettre à ce chantage", indique-t-elle.

En ne conviant pas le FN, le gouvernement français essaie "d’écarter le seul mouvement politique qui n’a aucune responsabilité dans la situation actuelle, ainsi que ses millions d’électeurs".

L’ancien Premier ministre François Fillon (UMP) estime également que le FN ne devrait pas être mis à l’écart de ce mouvement. "On ne peut pas parler d’union nationale si l’on exclut des millions de Français."

Interrogé quant à la non-invitation du parti d’extrême-droite, François Lamy, en charge de l’organisation de la manifestation de dimanche, a indiqué que le FN n’est pas convié car il fait partie "des organisations qui divisent le pays, stigmatisent nos concitoyens musulmans et jouent sur les peurs".

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