La marche qui a drainé plusieurs catégories de citoyens, se veut aussi un “soutien aux Amazighs de Libye”. La procession humaine a défilé depuis le lycée Massin U-harun, Ex-Hafsa, en passant par le marché et la place des martyrs du « Printemps noir » pour y observer une minute de silence à la mémoire des victimes du régime d’Alger durant les événements de 2001.
À la place centrale de la ville, jouxtant la mairie de la localité, les animateurs du mouvement ont improvisé une prise de parole, dont le sujet était la situation dans la région. Selon Yugurten Ben Adjaoud, premier responsable de la coordination locale du MAK, « le pouvoir mobilise tous les moyens pour normaliser la région ». Il cite, à ce propos, « les provocations par bavures militaires répétitives ».
De leur coté, Dda Muhend Ouamar Hachim, Bouaziz Ait Chebib et Razik Zaouaoui, ont réitéré l’appel du MAK aux forces politiques de la région pour constituer un front kabyle contre la terreur du pouvoir et de son allié islamiste dans la région. Ils ont, par ailleurs, appelé « le peuple kabyle à boycotter toute consultation électorale en dehors de celle portant sur l’autonomie de la Kabylie ».
Les animateurs ont salué le travail du GPK, et à sa tête M. Ferhat Mehenni, sur le plan internationa, pour vulgariser la question kabyle. A la fin de la marche, les manifestants se sont dispersés dans le calme.