Manuel Valls tante vertement son ministre de l’Economie

Le Premier ministre français Manuel Valls a fustigé la tenue mardi par son ministre de l’Economie Emmanuel Macron, d’un meeting du mouvement « En marche », qu’il avait lancé en avril dernier pour probablement se présenter à l’élection présidentielle de 2017. « Il est temps que tout cela s’arrête », a insisté le chef du gouvernement français dans une déclaration à la presse dans les couloirs du Sénat.

Cité mardi par le journal "Le Monde", M. Valls a indiqué : "A partir du début 2016, il y a eu montée en puissance. Et quand un ministre donne le sentiment d’avoir un autre agenda, c’est là que cela ne marche plus."

Le Premier ministre français aurait même conseillé aux membres de son gouvernement de fustiger l’attitude du ministre de l’Economie, dont l’ambition présidentielle se dessine de plus en plus nettement.

Ainsi, le ministre des Finances Michel Sapin a considéré, dans une déclaration à la presse, que la liberté dont fait preuve Emmanuel Macron "va au-delà de tout ce qu’on a connu", alors que le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a indiqué que le fait d’utiliser le poste de ministre pour être candidat n’est plus l’incarnation d’une ligne, mais celle d’une ambition personnelle. "Il est (Macron) objectivement exaspérant. Il se pose en Premier ministre alternatif. C’est pénible", a réagi, pour sa part, la ministre de la Santé Marisol Touraine.

Emmanuel Macron avait lancé, en avril dernier, son propre mouvement qu’il a baptisé "En Marche" et présenté comme étant une structure "ni de gauche, ni de droite" proposant des idées neuves pour la France.

Dès le lancement de ce mouvement, Manuel Valls, s’est montré offensif envers son ministre de l’Economie, soulignant qu’"Il serait absurde de vouloir effacer les différences entre gauche et droite".

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