Depuis vendredi 17h00, l’élu EELV, qui a dit sa crainte de devoir «mettre la clé sous la porte», a entamé une grève de la faim, qu’il compte poursuivre jusqu’à mardi. Au-dessus de sa tente sur un trottoir, il a suspendu une banderole: «Les budgets des communes pauvres ont besoin de solidarité face à la crise».
Ce geste spectaculaire est assumé par cet élu qui réclame cinq millions d’euros pour sa commune de 51.000 habitants, enclavée, gangrénée par le chômage et la misère, confrontée au trafic de drogue: «J’ai plus le choix, je dois me battre pour ma ville. Et de l’argent il y en a en Île-de-France: nous sommes dans une des zones d’Europe les plus riches avec des maires qui sont assis sur des coffres-forts, il faut donc partager les richesses.»