Manuel Valls demande un « vote de confiance » sur son plan d’économies

Manuel Valls obtiendra ce mardi une majorité pour son plan d’économies de 50 milliards d’euros grâce, notamment, à l’apport des centristes de droite, mais une partie de l’aile gauche du Parti socialiste et les écologistes lui feront défaut.

Le Premier ministre, qui a fait lundi des concessions pour les ménages des plus modestes, s’est jusqu’au bout efforcé de convaincre les parlementaires socialistes de s’unir autour de ce plan qui doit permettre de financer des baisses de charges pour les entreprises et de ramener le déficit à 3% du PIB en 2015.

"La France aujourd’hui a besoin de confiance avant tout", a-t-il déclaré après avoir rencontré les sénateurs du PS.

Il s’est en revanche refusé à tout commentaire à sa sortie d’une seconde réunion avec les députés socialistes, qui a, selon des participants, été beaucoup plus houleuse.

"Mes collègues ont jusqu’à ce soir pour réfléchir et pour décider de leur vote", a déclaré lors d’un point de presse Annick Lepetit, porte-parole du groupe socialiste. "Le travail d’écoute a porté ses fruits."

Selon le député Yann Galut, Manuel Valls, qui ne veut pas devoir sa majorité à l’apport de voix centristes, a fait monter les enchères devant les députés socialistes.

"C’est un véritable vote de confiance qui légitimera l’action du gouvernement", a-t-il dit selon cet élu.

Si les 291 députés socialistes disposent d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale, sur 577, ils ne permettront pas à eux seuls l’adoption du vote, même si la plupart des récalcitrants devraient s’abstenir et non voter contre.

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