"Ce n’est pas en cédant au terrorisme, à sa violence et à son chantage qu’on fait reculer le terrorisme", a déclaré le ministre français, lors d’un point de presse conjoint avec MM. Mohand Laenser, Jorge Fernandez Diaz et Miguel Macedo, respectivement ministres de l’intérieur marocain, espagnol et portugais.
Interrogé sur le bien-fondé de l’intervention française au Mali, M. Valls a estimé que si la France n’avait pas mené cette action, qui a reçu le soutien de l’Union européenne et des Etats africains de la région, "c’est Bamako qui serait aux mains des terroristes aujourd’hui".
"Au Mali, c’est une guerre contre le terrorisme qui est engagée", a tenu à préciser le ministre français de l’Intérieur, pour qui "le terrorisme est un mal qu’il faut éradiquer".
"Aujourd’hui, ce sont les Maliens qui font face à ce terrorisme, il faut faire ce qui est nécessaire pour le faire reculer", a-t-il fait valoir.
Cette réunion quadripartite, censée poser les fondements d’une coopération régionale élargie face aux différentes menaces qui guettent la stabilité et la sécurité dans la région, a débouché sur l’adoption de la "déclaration de Rabat" visant à apporter des réponses "efficaces et coordonnées" aux défis d’ordre sécuritaire dans le contexte particulier de l’intervention militaire au Mali.