Majidi Vs Benchemssi: le journaliste relaxé mais la justice française reconnait la diffamation

Le Tribunal de grande instance de Paris a relaxé vendredi le journaliste Ahmed Reda Benchemssi dans le cadre du procès intenté contre lui par Mounir Majidi, secrétaire particulier du roi, tout en reconnaissant le « caractère diffamatoire » pour « l’ensemble des propos poursuivis ».

Par Lila taleb

Ahmed Reda Benchemsi a été poursuivi pour une tribune publiée dans le quotidien français “Le Monde” en juin 2012 comportant des allégations graves contre Mounir Majidi.

La 17ème chambre du tribunal de grande instance de Paris a rendu son verdict ce 12 juin en relaxant le journaliste lui accordant le bénéfice de la bonne foi, tout en jugeant diffamatoires "l’ensemble des propos" tenus par Ahmed Benchemsi à l’encontre de Mounir Majidi.

Pour les avocats de M. Majidi, ce jugement satisfait le plaignant qui, "au-delà des réparations financières, cherchait à voir son honneur lavé de ces accusations malveillantes et infondées".

La défense de M. Majidi estime que le verdict reconnait que "si la liberté d’expression est sacrée, elle n’autorise pas à salir une personne au prix d’allégations". "

"Ce verdict confirme que, si la liberté d’expression est sacrée, elle n’autorise pas à salir une personne au prix d’allégations, dont une justice indépendante a reconnu aujourd’hui le caractère diffamatoire. Le droit d’informer, la liberté d’expression ne sont ni un droit de salir ni la liberté de diffamer. C’est ce qui est confirmé aujourd’hui par le tribunal de Paris", souligne-t-on de même source.

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