"La présidence condamne l’attaque de fidèles juifs dans un lieu de prière et le meurtre de civils quel qu’en soient les auteurs", dit-il dans un communiqué adressé à Reuters.
"Le moment est venu de mettre fin à l’occupation et aux motifs de tensions et de violences, et nous sommes décidés à trouver une solution juste fondée sur le principe de deux Etats conforme au droit international", ajoute Mahmoud Abbas.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu l’a accusé d’incitations à la violence au même titre que le Hamas après cette agression d’une gravité sans précédent depuis plusieurs années.
L’assassinat en juillet d’un adolescent palestinien en représailles à l’enlèvement et au meurtre de trois adolescents juifs en Cisjordanie est présenté comme l’événement qui a déclenché ce nouveau cycle de tensions, alimenté par le conflit portant sur l’accès à l’esplanade des Mosquées.
La communauté internationale a vivement condamné cette attaque. Le président français, François Hollande, a dénoncé « avec la plus grande force l’odieux attentat » et « ceux qui ont osé saluer cet acte », et le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, a condamné un « acte de pure terreur et d’une brutalité insensée », appelant les leaders palestiniens à enrayer les incitations à la violence contre Israël.