"Il y a eu une génération (de dirigeants) qui a fondé l’Europe, une deuxième qui l’a développée. Puis ont suivi ceux qui ont été confrontés à la crise financière et aux nouveaux risques internationaux. Ils se sont montrés responsables et ont fait de leur mieux", a-t-il déclaré à l’hebdomadaire Die Zeit.
"Mais pour l’Europe, compte tenu des défis mondiaux auxquels elle est confrontée, une nouvelle ère s’ouvre à présent. Si l’Europe ne réagit pas, elle disparaîtra", a-t-il ajouté, en affirmant vouloir jouer un rôle dans ce domaine.
"Je suis persuadé que ma génération a un devoir historique: la reconstruction de l’Europe", a ajouté le ministre de 38 ans, à qui les médias prêtent des ambitions présidentielles en France depuis qu’il a lancé le 6 avril son propre mouvement, "En marche!", en le présentant comme ni de droite ni de gauche.
Dans l’interview à l’hebdomadaire allemand, M. Macron a paru aussi se démarquer de certaines critiques adressées en France à la chancelière allemande Angela Merkel au sujet de sa politique d’ouverture aux réfugiés ces derniers mois.
"Pour moi la chancelière a eu raison avec sa politique sur les réfugiés. Elle a fait preuve de courage et d’endurance et, comme la France, s’est engagée en faveur d’une solution européenne", a-t-il dit.