"Je tiendrai bon parce que je pense que c’est une bonne réforme", a déclaré le chef de l’Etat français lors d’une conférence de presse depuis le Japon où il prend part au sommet du G7, soulignant que le "premier devoir" de l’exécutif était d’assurer "la liberté de circuler" et "le bon fonctionnement de l’économie", face au blocage notamment des raffineries par les grévistes.
Il a aussi mis en garde les auteurs de ces actions contre le danger de "mettre en difficulté" une économie qui "repart" en France.
"En ce moment, notre économie repart, je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, et ce qui vient de se passer au G7 me conforte dans cette idée puisque cette reprise, elle est vraie en France, elle est vraie en Europe, elle est vraie aux Etats-Unis. Mais en France, elle est incontestable", a-t-il dit, estimant que "ce n’est pas le moment de mettre en difficulté l’économie française".
Pour leur part, les sept organisations syndicales opposées au projet de loi Travail ont appelé à "amplifier la mobilisation", estimant que la majorité des Français restent défavorables au texte.
A rappeler qu’une nouvelle journée de mobilisation nationale contre ce projet est prévue le 14 juin prochain. Des mouvements de débrayage sont également programmés pour la semaine prochaine notamment dans le secteur des transports à quelques jours seulement du début de l’Euro 2016 de football, prévu du 10 juin au 10 juillet en France.