Liberté de la presse: L’UNESCO remet son prix au Syrien Mazen Darwish

L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a décerné son prix de la liberté de la presse au journaliste et activiste syrien Mazen Darwich, emprisonné dans son pays depuis 2012.

La distinction portant le nom de Guillermo Cano, en hommage au journaliste colombien assassiné en 1986, a été remise à Yara Bader, épouse de Mazen Darwish, elle aussi journaliste, au cours d’une cérémonie organisée dimanche, à Riga, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse.

Selon un communiqué de l’UNESCO, le prix est  »une reconnaissance du travail qu’il a accompli en Syrie depuis plus de dix ans au prix de sacrifices personnels considérables ».

Journaliste et militant des droits de l’Homme, Mazen Darwish est directeur du centre syrien pour les médias et la liberté d’expression qu’il a fondé en 2004.

En lui remettant son prix annuel, l’UNESCO dit espérer mettre la pression sur le régime de Damas pour obtenir la libération du journaliste, à la veille d’une nouvelle audience de son procès prévue le 14 mai.

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