Les voix qui accusent le Maroc de torture « n’ont pas pris la mesure des changements qui sont intervenus dans le Royaume » (Sénateur français)

Les voix habituelles qui critiquent le Maroc sur la question des droits de l’Homme et l’accusent d’être encore l' »eldorado de la torture », « n’ont manifestement pas pris la mesure des changements qui sont intervenus dans le Royaume », a souligné Christian Cambon, vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées au Sénat français.

Le sénateur français, qui recevait une délégation de journalistes marocains en visite à Paris (20-21 mai), faisait allusion au dernier rapport d’Amnesty International qui a choisi le Maroc parmi les pays retenus dans le cadre d’une campagne mondiale contre la torture intitulée "Stop Torture".

Il a indiqué que "les Nations-Unies ont donné acte au Maroc des efforts qui sont faits" dans le domaine des droits de l’Homme, "puisque il n’y a plus de reprise de la branche des droits de l’Homme dans le mandat de la Minurso".

Le Maroc, qui a connu certes dans le passé des atteintes aux droits de l’Homme, est "un pays qui a un avenir" car ayant su regarder son histoire, a déclaré M. Cambon, qui a particulièrement cité parmi les mesures prises par le Royaume dans ce domaine, la mise en place de l’Instance équité et réconciliation et le Conseil national des droits de l’Homme et ses représentations régionales.

"Le Maroc a accompli des progrès très importants en matière de promotion des droits de l’Homme et continue à en faire et la volonté du Souverain et du gouvernement vont dans le même sens", a-t-il dit, ajoutant que "la question des droits de l’Homme est un combat permanent et le Maroc est au bout de ce combat".

M. Cambon a mis en garde, dans ce cadre, contre les provocations faites au Maroc sur le dossier du Sahara et des droits de l’Homme.

Des associations actives dans ce domaine s’acharnent sur le Maroc, mais ne disent jamais la même chose aux Algériens et ne se soucient guère des conditions de la population sahraouie séquestrée à Tindouf, a fait constater M. Cambon, qui a dit "attendre depuis deux ans l’autorisation des Algériens pour visiter les camps de Tindouf".

Le sénateur français, qui préside du côté français le groupe interparlementaire d’amitié France-Maroc, a indiqué que la dernière résolution du conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara marocain "encourage les parties à aller plus loin dans la négociation sur la base des propositions du Maroc (plan d’autonomie)".

"C’est un élément de solution d’aller faire le renforcement de l’autonomie de ce qui deviendra les provinces du sud", a dit M. Cambon, qui n’a pas manqué d’exprimer son étonnement de voir "les efforts consentis toujours du même côté, c’est-à-dire du côté marocain".

"Les Algériens n’ont jamais proposé quoique ce soit", a noté le vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées au Sénat français.

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