Les revenus pétroliers de l’Algérie en chute de près de 40%
Les revenus pétroliers, principale ressource de l’Algérie, ont enregistré une chute de près de 40% au premier trimestre de cette année par rapport à la même période de 2015, ont annoncé mercredi les douanes algériennes.
Ce plongeon est dû à la baisse continue des cours du pétrole depuis juillet 2014, ont expliqué les douanes.
"Les hydrocarbures continuent à représenter l’essentiel des ventes algériennes à l’étranger, soit 93,19% du volume global des exportations", ont souligné les douanes.
La chute des recettes pétrolières a eu pour conséquence de creuser le déficit commercial qui a atteint 5,6 milliards de dollars (4,9 milliards d’euros) au premier trimestre contre 3,4 au premier trimestre 2015 (trois milliards d’euros).
La Chine (18,3% de parts du marché) a consolidé sa position de premier fournisseur de l’Algérie arrachée en 2012 à la France (11,8% de parts de marché).
Avec des recettes en berne, l’Algérie a dû puiser dans ses réserves de change ainsi que dans le Fonds de régulation des recettes (FRR), constitué par l’excédent de revenus pétroliers d’hydrocarbures à partir d’un prix prévisionnel de 37 dollars le baril.
L’Algérie qui a dû renoncer ces derniers mois à de nombreux projets d’infrastructures envisage désormais de s’endetter sur le marché international après avoir épongé totalement sa dette externe datant des années 1990.