Les pays membres de la CEEAC déterminés à combattre le terrorisme en Afrique

Les experts en matière de sécurité des pays membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) ont plaidé pour la mise en place d’une stratégie commune de lutte contre la menace terroriste de plus en plus grandissante en Afrique.

Lors d’une réunion, organisée lundi à Brazzaville par le Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme sous le thème "La radicalisation, l’extrémisme violent et la dé-radicalisation", ils ont également plaidé pour le renforcement de la coordination et la fédération de leurs efforts en vue de venir à bout de ce phénomène, indique-t-on de source officielle, mardi à Brazzaville.

Selon le secrétaire par intérim, chef du département Afrique au ministère congolais des Affaires étrangères et de la Coopération, Jacques Obindza, les actes de violence dus à la radicalisation et à l’extrémisme dans le monde démontrent clairement qu’aucun pays, qu’aucune société n’est à l’abri du danger que représentent ces fléaux.

"Les attentats terroristes du groupe islamiste Boko Haram qui continuent de faire de nombreuses victimes au Nigéria et au Cameroun en sont l’illustration parfaite. Il est nécessaire de renforcer davantage la coopération internationale et sous-régionale et de créer une synergie au niveau national, à travers une approche basée à la fois sur la prévention et la lutte", a affirmé M. Obindza.

Quant au directeur du Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme, Francisco Gaetano José Madera, il a souligné la nécessité de tout mettre en œuvre pour empêcher les groupes terroristes à développer leurs activités et chercher à déstabiliser leurs sources de financement, précisant que chaque Etat membre doit adopter les mécanismes appropriés visant à contrer le terrorisme.

En outre, indique la même source, le service du renseignement de sécurité d’Afrique a proposé la mise sur pied d’une police de proximité avec la participation de la société civile, afin de lutter contre les idéologies extrémistes.

En 2012, Brazzaville avait abrité un atelier similaire ayant permis de mettre en place un réseau de coordonnateurs nationaux de lutte contre le terrorisme et la désignation d’un coordonnateur régional.

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