Les pays du G8 s’engagent à promouvoir le Partenariat de Deauville avec les pays arabes en transition

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Les dirigeants du G8 se sont réunis à Camp David pour faire avancer les travaux du Partenariat de Deauville avec les pays arabes en transition, lancé, en tant que partenariat durable et à long terme, pour répondre aux changements historiques dans certains des pays du Moyen-Orient et en Afrique du Nord, dont le Maroc, indique, lundi, le Département d’Etat.

Il y a un an, rappelle la même source, le G8 (le groupe des pays les plus industrialisés) a lancé le Partenariat de Deauville avec les pays arabes en transition afin de soutenir la transition démocratique et renforcer la gouvernance, favoriser l’inclusion économique et sociale, créer des emplois, soutenir le secteur privé orienté vers la croissance et promouvoir l’intégration régionale et mondiale. Lors du sommet de camp David (18-19 mai), le président américain, Barack Obama et les autres dirigeants du G8 ont adopté un plan ambitieux de coopération avec les pays en transition dans le Moyen-Orient, axé sur le recouvrement d’avoirs. Le plan d’action marque l’engagement politique de haut niveau à coopérer en la matière, souligne le Département d’Etat.

S’agissant du développement des petites et moyennes entreprises (PME), les membres du G8, les pays partenaires régionaux, et les pays en transition examineront les systèmes juridiques, réglementaires et administratifs pratiques et identifieront les environnements politiques positifs des PME, sachant que ces dernières "sont les éléments clefs pour créer des emplois et générer des revenus et impô ts locaux", indique-t-on. Selon la même source, les partenaires régionaux examineront les possibilités de mettre à profit les deux milliards du Fonds des PME, administré par le Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES), pour la croissance des PME dans les pays en transition. Les dirigeants du G8 ont également évoqué l’expansion des activités de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. "Pour le Partenariat de Deauville, les Etats-Unis ont conduit la campagne pour la ratification des amendements des Articles de l’accord requis pour étendre les activités de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) à l’Egypte, la Tunisie, la Jordanie et le Maroc", note la diplomatie US. Avec les modifications apportées à la Charte, le BERD activera le "Fonds spécial" avec un maximum de 1,3 milliard de dollars de prêts et d’investissements cette année, et, avec la ratification complète de l’amendement de la charte, ce montant atteindra jusqu’à 4 milliards de dollars au cours des trois prochaines années, indique-t-on.

Sur le registre des échanges internationaux, le Département d’Etat note qu’au cours des 12 prochains mois, les Etats-Unis engageront un partenariat avec le G-8 et les pays du Partenariat de Deauville (la Tunisie, la Libye, le Maroc, la Jordanie et l’Egypte) pour favoriser les échanges entre membres des organes législatifs, les autorités judiciaires, les gouvernements régionaux et les Unions de travail. Au sujet de la gouvernance et la participation, la même source fait savoir qu’"en réponse aux besoins et priorités signalés par ces pays, le programme gouvernance/participation sera axé sur les initiatives visant à favoriser l’Etat de droit, à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques et à lutter contre l’impunité, qui sont essentiels pour attirer les investissements, favoriser le développement local, la création d’emplois et la lutte contre la corruption". Les pays concernés par ce partenariat comprennent actuellement l’Egypte, la Tunisie, la Jordanie, le Maroc et la Libye, le G-8, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Qatar et la Turquie. Les institutions financières internationales impliquées sont la Banque africaine de développement, le Fonds arabe pour le développement économique et social, le Fonds monétaire arabe, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque européenne d’investissement, la Banque islamique de développement, la Société financière internationale, le Fonds monétaire international , le Fonds OPEP pour le développement international et la Banque mondiale.

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