Les pays de l’UE s’attaquent à l’avenir de l’Union économique et monétaire

Les pays de l
Les Vingt-Sept se sont retrouvés jeudi à Bruxelles pour tenter de s’entendre sur un programme de renforcement de l’intégration de l’Union européenne, dans un climat apaisé par l’accord conclu dans la nuit sur un mécanisme de supervision bancaire.

Objectif de ce dernier sommet de 2012, selon le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy : assurer la viabilité à long terme de l’Union économique et monétaire (UEM), ébranlée ces dernières années par la crise de la zone euro.

Les chefs d’Etat et de gouvernement, même les plus sceptiques sur le projet d’union bancaire ébauché par l’accord de la nuit, ont tous salué cette avancée à leur arrivée.

Autre avancée du jour : la décision prise quelques heures auparavant par l’Eurogroupe de débloquer 49,1 milliards d’euros, dont 34,3 milliards dans les prochains jours, pour la Grèce, afin notamment de l’aider à recapitaliser ses banques.

Un "excellent job", a dit le Premier ministre britannique David Cameron, ce qui ne l’empêche pas d’envisager d’organiser un référendum sur les relations entre le Royaume-Uni et l’UE et d’écarter l’idée que son pays rejoigne la future union bancaire.

Le Premier ministre suédois, Fredrick Reinfeldt, dont le pays n’appartient pas non plus à la zone euro, a joué les rabat-joie en affirmant qu’il y avait encore beaucoup à faire pour arriver à une véritable union bancaire.

Il a également confirmé que la Suède ne participerait pas au futur mécanisme de supervision unique (MSU). "Les banques et les contribuables suédois ne veulent pas couvrir les pertes des systèmes bancaires des autres pays", a-t-il dit.

Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, qui avait fait le forcing avec son homologue italien Mario Monti en juin pour arracher une décision de ses partenaires européens sur cet embryon d’union bancaire, a en revanche dit son intention de placer 95% du système bancaire de l’Espagne sous la supervision de la Banque centrale européenne (BCE).

La chancelière allemande, Angela Merkel, s’est pour sa part réjouie de ce que les ministres de l’Economie et des Finances des Vingt-Sept aient envoyé un "bon signal".

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