Les gènes jouent un rôle essentiel dans le développement d’une maladie mentale (étude)

Vivre dans un quartier défavorisé n’augmente pas le risque de développer une maladie mentale, souligne une nouvelle étude suédoise, qui met l’accent sur le rôle essentiel que jouent les gènes dans le développement de ce genre de maladies.

Plusieurs études antérieures avaient conclu que les personnes vivant dans des zones socialement défavorisées, qui connaissent un taux de criminalité élevé, courent un risque plus élevé de développer une maladie mentale par rapport à ceux qui vivent dans des régions plus aisées.

Toutefois, cette nouvelle étude réalisée par l’Institut suédois de Karolinska souligne que les gènes jouent un rôle beaucoup plus important que l’environnement social.

Cette étude s’est basée sur l’examen de la situation de près de 2,5 millions de Suédois vivant dans différents milieux sociaux pour conclure que les personnes vivant dans des zones socialement et économiquement défavorisées n’augmente pas le risque de contracter une maladie mentale.

Selon Amir Sariasian, l’un des auteurs de l’étude, les difficultés de décrocher un emploi pourrait être une explication des raisons pour lesquelles plusieurs personnes souffrant de maladies mentales se trouvent dans des zones défavorisées.

Et d’ajouter que les conclusions vont aider à mieux identifier les causes des maladies mentales, ce qui permettra de réduire les maladies mentales.

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