Les eurodéputés appellent à la mise en œuvre d’une politique commune pour la sauvegarde de l’espace Schengen

Les parlementaires européens ont appelé, lors d’un débat mardi à Strasbourg, à la mise en œuvre d’une politique commune pour la sauvegarde de l’espace Schengen, en insistant sur l’obligation humanitaire d’accueil des réfugiés.

Selon les députés, l’UE doit surmonter ses peurs et divisions paralysantes et gérer les migrations et les flux de réfugiés efficacement, allant jusqu’à préconiser une politique ferme à l’encontre des migrants économiques afin de pouvoir accueillir les demandeurs d’asile en détresse.

Les députés ont également souligné la nécessité de respecter le principe de non-refoulement et ont examiné comment le mécanisme d’aide aux réfugiés en Turquie devrait être financé. Ils ont aussi appelé à un appui logistique aux pays membres situés à la frontière extérieure, en recommandant une coopération accrue des Etats membres pour la gestion de la crise des migrants.

Lors de ce débat, le ministre néerlandais des Affaires étrangères Bert Koenders, dont le pays assure la présidence tournante a affirmé que le flux migratoire devrait être réduit, et que les mesures adoptées devraient être mises en œuvre, notamment en matière de réinstallation et de centres d’accueil, en faisant état de sa préoccupation concernant la situation humanitaire dans les Balkans occidentaux et les risques encourus par les mineurs non accompagnés qui arrivent en Europe.

Pour sa part, le commissaire à la migration Dimitris Avramopoulos a regretté le "peu de progrès" enregistré au niveau des Etats membres en matière de gestion des migrants, notamment en ce qui concerne la relocalisation, la réinstallation, les hotspots et les retours. Il a refuté, par ailleurs, que l’espace Schengen serait en péril, tout en affirmant que l’exécutif " se prépare à toutes les options".

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